mardi 26 août 2014

Côté Lecture : Collection Hulton Getty

Il y a quelques année, j'avais découvert dans une brocante, deux petits livres qui avaient attirés mon attention.


J'adore la photographie et la pratique très régulièrement, c'est pour cela que mon œil a accroché sur ces superbes clichés noirs et blancs représentant chats et chiens.

Ces photos sont accompagnées d'extrait de poésies, de textes ou de citations.


MON CHAT de la Collection Hulton Getty



Jolie phrase : 
"C'est à lui que j'ai donné mon cœur avare, mon précieux cœur de chat. Et lui, sans paroles, m'a donné le sien." Colette



MON CHIEN de la Collection Hulton Getty



Jolie phrase : 
"A bien dire, ce qu'il y a de meilleur en l'homme, c'est le chien" Nicolas Charlet

Je vous laisse découvrir le contenu de ces petits livres par vous même, en espérant qu'ils croiseront votre chemin, ils en valent vraiment la peine. Je vous en mets juste une !! J'adore !!



vendredi 22 août 2014

Triste !!

Avec l'idée de vous parler de mes volailles, loin de moi était l'idée de vous expliquer qu'une méchante bête était venue cette nuit et nous a pris deux de nos petites bêtes ... encore !! 

Ce matin, je vais à mon poulailler voir mes belettes et leur donner à manger et là !! Carnage !!


Je regarde horrifiée, imaginant ce qu'il s'est passé pendant la nuit ... Des plumes partout, absolument partout ... Je cherche, je cherche ... Je continue de chercher et je trouve enfin sous la baignoire ma Lélette et ma Biscotte complètement prostrées, l'une contre l'autre. 

Daisy et Cocotte ont disparu. Je suis les plumes, cela m'amène sur le terrain derrière le poulailler et je découvre Daisy, morte, le cou en sang. Pas de trace de Cocotte. La blessure au cou me fait penser que c'est normal que nous n'ayons rien entendu. Si elles ont été attaquées au cou, elles ne risquaient pas de faire du bruit.

Bref, visions d'horreur. 

Côté survivante, Lélette est en état de choc, a l'air d'avoir mal au cou, et garde la tête baissée. Elle était à deux doigts de s'endormir dans mes bras. Pas de blessure apparente ni sur elle ni sur Biscotte. Elles ont mangé et bu cet après-midi, mais j'avoue que mes connaissances en volaille sont plutôt limitées. J'espère que ça va aller.

Je les ai installé dans le poulailler fermé au frais pour qu'elles puissent se reposer et se calmer. Ce soir, avec l'aide de mon mari, nous les avons barricadé. Nous avons installé des palettes tout autour en espérant qu'aucune bête, chien ou renard ne puisse passer.

Je suis triste ce soir, j'ai perdu deux de mes petites bêtes. Je sais, ce ne sont que des volailles diront certains mais ça me fait quand même beaucoup de peine. On vit avec elles au quotidien, on mange leur bon oeufs. Elles nous reconnaissent, nous raconte leur vie au réveil quand on ouvre les volets ...

C'est à nous d'en prendre soin et de les protéger ... et je n'ai pas su le faire. Cocotte et Daisy n'avaient même pas un an. Et oui bien sûr cela m'a fait pleurer.

          Lélette, Poulette noire et Biscotte, Cane de Pekin toute blanche



Cocotte, petite poule rousse et Daisy, canette de Rouen (la marron)

RIP Mes Belettes





mardi 19 août 2014

Côté Volailles : Poupoule

Il y a quelques années, je montais dans une écurie où il y avait un poulailler. Les poules entre elles ne sont pas toujours sympathiques et une pauvre poupoule en faisait les frais. Rejetée de toutes, elle était dans un sale état. Dans ce petit terrain, il y avait également un lapin, un géant des Flandres, méchant comme tout, et il coinçait cette poulette terrorisée dans un coin pour l'attaquer. Elle me faisait trop de peine, j'ai donc demandé si je pouvais la récupérer.

Je l'ai donc pris sous mon aile !!

En sale état en effet, une patte cassée, les ailes et la crête rongées par le lapin, piquée de partout. Il a fallu la soigner et la nourrir correctement. Et elle a vite compris que son calvaire était fini. Heureuse de vivre, dans un terrain avec de l'herbe et personne pour l'embêter.

                                                  

Nous avons investi dans un joli poulailler et nous lui avons trouvé une copine. Dans cet environnement propice, nous avons rapidement eu des petits oeufs !! Et chez nous, les poules se sont jamais consommées. On récompense plusieurs années de bons et loyaux oeufs !! Retraites bien méritées !!

                  
                         Poupoule (la rousse) et Lélette (la noire)

                    

Poupoule est restée 3 ans avec nous mais nous a malheureusement quitté au printemps. Nous ne savons pas ce qu'il s'est passé. Je ne l'ai pas retrouvé un matin, Lélette errait toute seule dans leur enclos. 
Le plus bizarre c'est que je n'ai retrouvé aucune plume, elle n'a même pas pu se défendre. Un chien sûrement. Il est fort probable que si ça avait été un renard, il aurait retrouvé le poulailler pour finir son travail et avoir Lélette. 

Mais heureusement rien. Elle me manquera cette poulette, elle se laissait caresser, elle me suivait en boitillant dans le jardin, elle avait compris que je l'avais sûrement sauvé du goulag. 

RIP ma petite poule rousse.



mercredi 13 août 2014

Côté Cheval : Concours de dressage au Château d'Ygrande

Le dimanche 27 juillet, nous prenons la direction du Chateau d'Ygrande pour un concours de dressage.
Nous revoilà donc dans le camion de Clacla, où cette fois-ci, Sky a bien voulu monter du premier coup !!! Donc pas de coup de stress pour moi ce matin là !! J'avais d'ailleurs prévu ce petit coup de stress au cas où, avec deux petits cachets d'euphytose la veille au soir, et deux autres le matin.

C'est donc une Fabienne en forme qui arrive à Ygrande. Le site est superbe. 


Le château, un peu en retrait des installations équestres attire l’œil et donne envie de s'y installer pour quelques jours de détente.


Un manège immense, un carré de dressage, un rond de longe, un marcheur et une piste de galop qui entoure le tout.

A la descende du camion, nos loulous sont tranquilles. Je m'active car je suis engagée en club3 et je passe dans trois quarts d'heure. Sky était très en défense le dernier entrainement sur la club3, toujours pas ravi de faire ces fameuses transitions galop/trot dans le cercle. Le dos étant un peu sensible ces dernières semaines, j'avais donc ralenti le travail avec un traitement d'homéopathie. 

Pendant la détente, je décide donc de ne pas lui demander ces transitions pour ne pas le mettre en tension car il est calme. Il n'aime pas trop le fond du manège mais en insistant gentiment, il finit pas se décider.

C'est donc dans le calme, aussi bien pour Sky que pour moi que nous rentrons sur le carré de dressage. C'est toujours impressionnant de se retrouver et de se présenter devant les juges, mais cette fois, je me sens bien.





Un merveilleux moment.
Il y a bien évidemment encore des erreurs, des difficultés mais il est de plus en plus à l'aise. Nous avons du travail mais passer des moments pareils ensemble, c'est un vrai bonheur !!

Les protocoles


Les juges ont été assez sévères pour tout le monde mais au moins nous savons où nous allons et ce qu'il nous faut travailler. Il nous faut donc progresser dans ses transitions et sur son équilibre. Ma position doit également s'améliorer surtout sur le galop. On a encore du boulot !!

Voila !! A bientôt pour un prochain article.

mardi 5 août 2014

Côté Chien : Comment mon chien a pris peur des coups de feu !!

Harlem a commencé à aller en club canin en mai 2013. Dans le club où nous étions, le groupe 2 d'éducation tire des coups de feu afin de désensibiliser les chiens, et du coup, tous les groupes de travail en profitent puisque tous les cours ont lieu le samedi après-midi.


Depuis le mois d'octobre, nous sommes en agility. Harlem n'a jamais eu peur de ces coups de feu pendant les séances et n'y prêtait même pas attention. 

Pourtant, il s'est passé un cours où depuis, il est impossible de travailler tellement il a pris peur.


Pendant une séance, nous regardions les autres couples (chien/maître) avec une copine du club pendant qu'ils faisaient leur parcours. C'est très instructif de voir les autres travailler en agility. Harlem était à 5 m derrière moi. 
Je me rappelle avoir entendu les tirs, comme d'habitude. Puis le chien d'un des membres du groupe d'agility est parti en sucette, ne voulant pas revenir vers son maître et il est parti vers Harlem. Ce chien n'a jamais été à l'aise au club et avait terriblement peur de son maître et des coups de feu. Un maître d'ailleurs pas particulièrement sympathique par dessus le marché, d'un point de vue canin et humain d'ailleurs. Chaque parcours était fait de refus, de fuites, de queue entre les pattes arrières, bref pas de plaisir ni de joie au travail pour ce chien.


Je n'ai pas prêté attention à ce qu'il se passait plus que ça, puisque, pour moi, il n'y avait pas lieu de m’inquiéter pour mon chien. 

Pourtant quand je me suis rapprochée d'Harlem pour le récupérer, je l'ai trouvé bizarre, prostré près du banc où il était attaché. Je l'ai appelé, il est venu mais en hésitant, mort de trouille.


Je l'ai caressé, essayé de le remettre en confiance mais pas terrible. Mon chien avait perdu toute sa joie habituelle. 
Je le mets en place pour le parcours. Normalement, il est dans les starting-block au départ, mais il fait le premier obstacle et se sauve vers la sortie. Je recommence à plusieurs reprises, même réaction. Bon je m'agace, le dispute, mais rien à faire. Puis j'arrête car je sens vraiment qu'il est mal et je commence à perdre patience. 

Plusieurs séances se sont mal passées et toujours cette fuite vers la sortie du terrain. Nous avons essayé sans tir, avec tir, rien à faire. De plus, il a assimilé le terrain d'agility avec cette peur, du coup, plus possible de l’entraîner sur ce terrain.

J'ai donc décidé d'arrêter. Plus mon chien était mal, plus je ressentais ce mal-être, il en était arrivé à me fuir moi, et il est hors de question qu'Harlem soit obligé de faire ses activités sans plaisir en étant aussi mal. Mes idées sur le travail canin est vraiment de le faire dans le plaisir du chien et du couple chien/maître, de créer cette complicité si cher à mes yeux.




Pour y avoir réfléchi des heures et des heures et des heures ... Je me demande toujours ce qu'il s'est réellement passé ce jour là. Il n'a pas seulement peur des tirs, feux d'artifice ou pétard, mais également quand on tape dans nos mains. Ce que nous avons découvert avec mon mari en jouant avec lui dans le jardin.

J'ai envisagé qu'il n'est pas compris pourquoi l'autre chien avait peur, que les tirs ont eu lieu en même temps, j'ai pensé également et malheureusement que ce monsieur ait frappé mon chien ou malmené le sien à coté du mien, que le chien ait voulu mordre Harlem. 

Harlem est très sensible, il l'aurai forcément mal vécu puisque nous, nous ne le frappons pas. Avec mon mari nous avons décidé de prendre rendez-vous avec une comportementaliste pour essayer de comprendre et de travailler sur cette peur. Le bien-être de notre Doggychon est primordial.

Je vous raconterai donc ce rendez-vous lors d'un prochain article. 
N'hésitez pas à mettre vos commentaires si votre chien a aussi des peurs, nous en parlerons ensemble.

vendredi 1 août 2014

Côté cheval : Persévérance

Depuis le 1er octobre que je suis aux écuries, mes sentiments envers mon équitation ont changé.
C'est la première fois, en même temps que je ressens autant de choses. Beaucoup de choses positives bien sûr, et heureusement. Mais, il y a des cours, des fois, où rien ne se passent comme on l'avait prévu. J'avais envie de faire un clin d’œil à ces moments pourris, où l'on rentre chez soi en se disant, pfff j'arrête, je suis trop nulle !!

Et bien oui, aujourd'hui, moment pourri, où je me dis, MAIS NON ON NE PROGRESSE PAS !! Je suis partagée entre la colère (contre moi bien sûr) et le dépit. Et je regrette ces instants importants, où tout se passe bien. Je me demande pourquoi il y a des jours où j'arrive à travailler Skybed correctement et d'autres où pas moyen de le canaliser correctement, où je ne comprends pas comment gérer et mes mains et mes jambes en même temps tellement il fait le "serpent".

1er problème : je n'arrive toujours pas à me détendre dès que Skybed fait l'andouille et qu'il sait que trop bien jusqu'où il peut aller pour que j'arrête de l'ennuyer et 2ème problème, il demande un peu plus de technique que je n'en ai.

Ce cours, impossible de galoper correctement !! Il se braque sur les rênes, du coup moi aussi, passe au galop avec les antérieurs mais reste au trot aux postérieurs, ne se tient pas dans les virages et se fout littéralement de mes jambes. J'entends bien quand on me dit : Lâche le, lâche tes rênes, mets tes jambes !! Ben pas si facile que ça le bestiaux !! Pas moyen, j'ai peur qu'il parte en sucette, il me prend les virages en se couchant, refuse de faire les coins ... !! En fait, pendant ce cours, il a fait et il est allé là il a voulu.

Bref une vraie galère ou comment descendre de son cheval en pleurs en se disant qu'on y arrivera jamais !!!!! Un pas en avant, deux pas en arrière pffff !!! 

Ce moment, ce n'est sûrement pas le dernier, mais ce n'est heureusement que comme cela que je vais progresser, je le sais. En ne lâchant pas l'affaire, en persévérant, encore, et encore .....  Du coup, je me lève demain matin et j'y retourne !!! 

Ce qui est essentiel, c'est que dans ces instants difficiles, je ne suis plus toute seule. Pour me remotiver ? Mes copines des écuries, un clin d'oeil à vous les filles !!! 

Et mes deux cavalières préférées !! Catherine Alvaro pour son travail en spectacle et Anna kasprzak, cavalière de dressage. Je n'arriverai jamais à leur niveau et ce n'est pas le but bien sûr mais ce sont mes modèles, j'aime leur travail . 

Catherine Alvaro                 Anna kasprzak

J'écris cet article sur le vif, en rentrant des écuries, là où toutes les émotions ressenties sont encore bien présentes, ces doutes, ces peurs, cette boule au ventre qui me donne encore envie de pleurer. Mais je ne veux pas me décourager. En 10 mois, les progrès ont été énormes. Je suis arrivée à Saint Germain de Salles, je ne galopais même plus tellement je m'étais fait peur avec Skybed. Que de chemins parcourus depuis que je suis là. Et oui, nous avons fait trois concours, je n'aurai pas cru cela possible.

Je remercie ma coach, Sylvie qui a su et sais toujours me mettre un bon coup de pied au cul dans les moments où je baisse les bras. 
Mais aussi mes amies et amis cavaliers, les schtroumpfs qui ne se prennent jamais le chou avec les difficultés. 
Toutes ces belles rencontres et ce travail, cette année, m'ont donné la force d'avancer malgré ces moments de doute. On galère mais ON PROGRESSE !!